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(Villeneuve sur Lot, Lot et Garonne 47)
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🔎Bon à savoir : L’Emphysème
1) Qu’est-ce que l’emphysème ?
Inflammation des voies respiratoires chez le cheval, c’est l’équivalence de l’asthme chez l’homme. Cette inflammation est souvent appelée « maladie obstructive des voies respiratoires » (MOVRP) ou « pousse ». On surnomme souvent cette affection la pousse, car le cheval ayant du mal à expulser l’air de ses poumons va expirer en contractant ses muscles abdominaux. Ces derniers vont progressivement se développer de façon anormale, ce qui formera une arête le long de l’arc costal de votre cheval appelée ligne de pousse. Elle est facilement identifiable lorsqu’on regarde les flancs de côté. La zone touchée par cette inflammation va de la trachée jusqu’au poumons. L’emphysème est un problème respiratoire concernant le plus souvent les chevaux à partir de 7 ou 8 ans. C’est aussi une pathologie génétiquement transmissible. II faut savoir que cette pathologie ne se soignera jamais complètement mais il est possible d’améliorer le confort respiratoire de votre cheval. Et le soulager pourra aussi permettre d’éviter que son état s’aggrave.

Comment savoir si votre cheval souffre d’emphysème ?
Avez-vous remarqué que votre cheval tousse plus que d’habitude ? Qu’il est essoufflé pendant le travail?
Il est surement atteint d’une affection qui touche de nombreux chevaux : l’emphysème !
L’emphysème se caractérise par une succession de phases de rémission et de crises. C’est une pathologie évolutive qui ne peut malheureusement être guérie, mais vous pouvez soulager votre cheval, et ainsi empêcher que son état s’aggrave.
Comment reconnaître l’emphysème chez le cheval : les principaux symptômes
Cette expiration singulière, raison pour laquelle on appelle “pousse” l’emphysème chez le cheval, est un signe distinctif de la maladie.
Elle se fait en deux temps : un temps « normal » et un second durant lesquels les muscles « poussent » pour faire sortir l’air des poumons.
Mais ce n’est pas le seul symptôme à surveiller pour diagnostiquer l’emphysème. Vous remarquerez également que ses nasaux sont particulièrement dilatés parfois même au repos si le cheval est en crise, qu’il est rapidement essoufflé pendant l’effort, voire qu’il n’arrive plus à travailler comme d’habitude. La toux est également un symptôme fréquent. En cas de toux importante, l’anus peut être saillant.
Parmi les autres signes qui peuvent indiquer que votre cheval souffre d’emphysème, soyez attentif à :
- La tachypnée, c’est à dire une augmentation de la fréquence respiratoire
- Le jetage bilatéral : il s’agit des sécrétions (mucus) sortant des naseaux
- Un amaigrissement lorsque l’emphysème n’est pas soigné assez rapidement. Votre cheval va en effet avoir besoin de plus d’énergie pour respirer. Cela va accélérer le brûlage des calories consommées, et donc provoquer une perte de poids progressive mais notable.
Quels sont les principaux facteurs de risque de l’emphysème chez le cheval ?
Vous l’aurez compris : l’emphysème est une affection particulièrement gênante pour votre cheval, voire même handicapante. Avant de s’intéresser aux différents traitements qui vous permettront de la traiter lorsqu’elle se manifeste chez votre cheval, il est donc important de connaître ses principales causes afin de la prévenir.
L’emphysème est le résultat d’une inflammation chronique des poumons. Lorsque les poumons de votre cheval sont inflammés, son organisme libère des médiateurs chimiques et cellulaires qui vont provoquer un épaississement de la muqueuse respiratoire et une forte production de mucus. Résultat : ce dernier va s’accumuler et le corps de votre cheval aura plus de difficulté à l’éliminer.
Progressivement, un bronchospasme (soit une contraction spasmodique des bronches) s’installe. L’ensemble de ces facteurs va contribuer à limiter l’espace disponible pour permettre à l’air de circuler correctement, provoquant une obstruction de son appareil respiratoire. Votre cheval va devoir produire plus d’effort pour respirer, ce qui se traduira par une contraction des muscles de son abdomen lors de l’expiration et une forte toux.
A terme, l’inflammation peut même provoquer des lésions irréversibles et une perte d’élasticité du poumon.
Mais quelles sont les causes de cette inflammation des poumons ?
Le plus souvent, elle est provoquée par une hypersensibilité de votre cheval au foin. Et plus particulièrement à la poussière, aux acariens de stockage ou encore aux moisissures qui s’y développent. Lorsque votre cheval inhale ces agents, il risque de développer une allergie au niveau de son appareil respiratoire. Cette inflammation pulmonaire peut également être consécutive à une exposition répétée à des facteurs irritants comme la poussière des écuries intérieures ou les vapeurs d’ammoniaque se dégageant de l’urine.
C’est d’ailleurs pour cela que l’on parle souvent d’emphysème saisonnier. Elle se déclenche le plus souvent en hiver, lorsque votre cheval passe le plus clair de son temps dans son box. Mais l’inflammation chronique des poumons peut aussi être provoquée par une allergie au pollen, et donc être plus visible au printemps. Pour finir, cette hypersensibilité peut être génétique, comme le sont de nombreuses allergies chez les chevaux.
Les autres causes d’une inflammation respiratoire sont une infection respiratoire mal ou trop tardivement soignée, qui aura laissé des séquelles au niveau des bronches.
Comment soulager un cheval qui souffre d’emphysème ?
Tout l’intérêt de reconnaître le plus rapidement possible l’emphysème chez le cheval est de pouvoir lui apporter le plus rapidement possible les soins et ajustements nécessaires pour le soulager et éviter que ses crises ne s’aggravent.
On l’a déjà dit, mais une obstruction prolongée des bronches peut provoquer, à terme, des lésions irréversibles. D’autant plus qu’elle peut être réduite assez facilement en adoptant des gestes simples pour adapter l’alimentation, le mode de vie et l’environnement de votre cheval.
Pour les cas les plus avancés, votre vétérinaire peut vous conseiller un traitement à base de corticoïdes afin de réduire rapidement et efficacement l’inflammation aiguë. L’animal peut également être mis sous bronchodilatateurs (généralement sous forme de sirop), afin d’améliorer son efficacité respiratoire.
Néanmoins, ce type de traitement ne peut être utilisé sur le long terme, principalement en raison de ses nombreux effets secondaires. Les doses administrées de corticoïdes devront donc être progressivement réduites et les prises espacées.
Il est ainsi conseillé l’utilisation de produits de phytothérapie : nous proposons des produits à base d’actifs végétaux afin d’améliorer le confort respiratoire des chevaux notamment en cas d’emphysème.
L’environnement
A minima, pensez à bien aérer le box de votre cheval afin d’éviter que la poussière ou les moisissures ne s’accumulent dans l’atmosphère. Privilégiez si besoin les granulés de bois, qui dégagent moins de poussière qu’une litière en paille.
L’alimentation
Si votre cheval souffre d’emphysème, il est impératif de lui donner du foin mouillé ou de l’enrubannée afin de limiter au maximum l’exposition à la poussière et aux moisissures.
Vous pouvez également complémenter votre cheval avec des plantes connues pour améliorer la respiratoire de votre cheval. C’est le cas notamment du tussilage, dont la richesse en mucilages en fait un remède efficace en cas de difficulté respiratoire et particulièrement contre la toux chronique qui accompagne l’emphysème. En cas de crise, notre sirop Equipulm sera d’une aide précieuse en attendant l’intervention de votre vétérinaire.
Le mode de vie
L’emphysème ayant un fort impact sur la capacité pulmonaire de votre cheval, il est également conseillé d’adapter sa méthode de travail. Commencez par un échauffement très progressif et privilégiez le travail en extérieur. N’oubliez pas que les difficultés respiratoires agissent sur l’oxygénation des muscles. Donnez donc plus de temps à votre cheval afin qu’il puisse respirer sereinement.
Votre cheval rencontre des problèmes respiratoires ? Découvrez notre gamme de compléments naturels pour le soulager !
Comment prendre soin de son vieux cheval ?
Votre cheval vieillit, et vous vous demandez comment prendre soin de lui et de sa santé du mieux possible pour l’accompagner dans ces moments particuliers, surtout à l’approche des rigueurs de l’hiver.
Parce que prévenir c’est guérir, adaptez son rythme et son mode de vie aux particularités de son âge, et faites appel aux cures de compléments alimentaires pour cheval. Ces produits sont 100% naturels et fabriqués en France. La cure Equi Sénior est spécialement formulée pour les vieux chevaux, afin de prévenir les maladies courantes liés à l’âge.

1. Quels sont les signes de vieillesse du cheval âgé ?
- Robe hirsute et terne, poils blancs de plus en plus nombreux, sur la tête notamment
- Dos creusé (on dit que le cheval s’enselle)
- Difficultés articulaires et motrices, arthrose
- Perte de poids et fonte musculaire, souvent liées à des problèmes dentaires
- Altération des cinq sens (vue, ouïe, etc.) et ralentissement général du niveau d’activité de l’animal
L’espérance de vie moyenne du cheval est de 25 à 30 ans. Les poneys, les ânes, les chevaux arabes ou ibériques vivent en général plus âgés. Les soins apportés à nos chevaux ont permis d’accroitre cette longévité, en même temps que l’époque des équidés de travail s’achevait (chevaux miniers, diligences, travaux des champs, etc.).
Aujourd’hui, on estime qu’un cheval entre dans sa phase de vieillesse vers ses 15 à 20 ans. En général, autour de 25 ans, le cheval montre de nombreux signes de vieillissement auxquels vous devez porter la plus grande attention.
2. Comment prendre soin d’un vieux cheval ?
Surveillez attentivement votre cheval, et faites intervenir un vétérinaire au besoin. Il saura vous apportez tous les conseils nécessaires.
Proposez à votre cheval, à intervalles réguliers, une cure de compléments alimentaires pour cheval spécialement formulés pour accompagner votre compagnon et anticiper une perte d’état général due au vieillissement.
Disponible en mélange de plantes coupées séchées ou en décoction liquide, la cure est donnée en complément de l’alimentation de votre cheval pendant trois semaines. Vous pouvez renouveler cette cure plusieurs fois par an.
3. Comment bien gérer un cheval âgé ?
Les chevaux âgés n’ont pas les mêmes besoins que les chevaux en pleine force de l’âge.
En plus d’utiliser régulièrement des cures de compléments alimentaires équins pour prendre soin de votre vieux cheval, vous pouvez agir sur son environnement et son mode de vie quotidien. Plus encore pour un cheval qui avance en âge, une vie au pré est recommandée :
- Pour éviter l’exposition à la poussière : son organisme se défend globalement moins bien contre les agressions du quotidien, ses défenses immunitaires sont moins efficaces.
- Pour continuer de bouger : important pour son confort articulaire et musculaire, et les soucis d’arthrose. Au besoin, séparez le troupeau pour éviter les bousculades et les difficultés d’accès à la nourriture, l’eau, ou l’abri pour votre vieux cheval.
- Pour interagir avec son environnement et ses congénères. Votre cheval a besoin de continuer de vivre en troupeau ou en voisin de pré, au rythme des saisons et de la lumière naturelle, même en hiver. Cela l’aidera à se réguler et évitera le dépérissement moral lié à la solitude.
Enfin, consacrez à votre cheval du temps de qualité : brosse et entretien des pieds, alimentation adaptée (herbe de bonne qualité, foin en fibres courtes, compléments), moment d’équitation douce, couvertures, soins dentaires… Ces moments sont précieux pour lui comme pour vous.
Vous avez à cœur de prendre soin de votre vieux cheval, et lui offrir une retraite paisible. Les cures de compléments alimentaires pour cheval sont l’alliée idéale de votre cheval vieillissant. La cure Equi Sénior est particulièrement indiquée pour le maintenir en bonne santé, prévenir les maladies, et agir de façon globale sur son organisme. Ainsi, vous lui apportez confort et bien-être jour après jour.

La dentition du cheval
C’est un sujet important pour tous ceux qui s’intéressent à la santé et au bien-être de leur chevaux. Les dents du cheval sont un outil crucial pour la digestion et la nutrition, ainsi que pour le maintien de sa bonne santé générale. Prenons la place d’un “dentiste équin” et analysons la structure et la fonction de la dentition du cheval, ainsi que les problèmes dentaires courants chez les chevaux et comment les prévenir.
Structure de la dentition du cheval
Les chevaux sont des animaux herbivores qui ont besoin de mâcher de grandes quantités de nourriture fibreuses pour obtenir les nutriments nécessaires à leur survie. Les dents du cheval sont adaptées à cette fonction en ayant une grande surface de mastication et en étant constamment remplacées tout au long de la vie du cheval. Les dents du cheval sont également conçues pour résister à l’usure et aux dommages causés par la mastication répétée de nourriture abrasive.
Les dents du cheval sont divisées en trois types principaux :
* Les incisives = dents visibles à l’avant de la bouche du cheval, utilisées pour saisir et couper la nourriture.
* Les prémolaires et les molaires = situées à l’arrière de la bouche et sont utilisées pour mâcher et broyer la nourriture.
Les prémolaires ont généralement une seule racine, tandis que les molaires en ont plusieurs.
Les dents du cheval sont également divisées en deux groupes : les dents de lait et les dents permanentes.
Les dents de lait du cheval commencent à pousser peu de temps après la naissance et sont remplacées par les dents permanentes au fur et à mesure que le cheval grandit (de 1 à 5 ans).
Les dents de lait ont une structure différente de celle des dents permanentes, avec des couronnes plus hautes et des racines plus courtes.
Les fonctions de la dentition du cheval :
Comme on l’a évoqué plus haut, la dentition du cheval joue un rôle important dans la digestion de l’équidé et sa nutrition. Herbivores, les chevaux ont besoin de mâcher leur nourriture pour en extraire les nutriments. Les dents du cheval sont conçues pour moudre et broyer la nourriture, ce qui facilite la digestion.
Les dents du cheval sont également importantes pour la communication et peuvent être utilisées pour aider à émettre des sons et des mouvements de la bouche.
Problèmes dentaires courants chez les chevaux
Les problèmes dentaires sont courants chez les chevaux, en particulier chez les chevaux plus âgés. Les problèmes dentaires peuvent affecter la santé générale du cheval et peuvent entraîner des problèmes de nutrition, de comportement et de performance.
Les problèmes dentaires courants chez les chevaux incluent :
- Les dents de loup : Les dents de loup sont des dents vestigiales situées à l’avant de la bouche du cheval (comme nos dents de sagesse). Ils peuvent causer des douleurs et de l’inconfort lorsqu’ils interfèrent avec les rênes ou le mors. Selon les chevaux, il peut parfois être nécessaire de les extraire si elles gênent.
- Les soucis d’occlusion dentaire : cela se produit lorsque les dents du cheval ne sont pas alignées correctement, ce qui peut entraîner des problèmes de mastication et d’usure dentaire inégale. Il peut être intéressant de regarder quelles sont les causes de ce déséquilibre de la mastication.
- Les dents cassées ou manquantes : Les dents cassées ou manquantes peuvent affecter la mastication et l’absorption des nutriments. Souvent du à un accident malheureux comme un coup de pied d’un autre équidé.
Prévention et traitement des problèmes dentaires chez les chevaux
La prévention des problèmes dentaires chez les chevaux commence par une alimentation appropriée et une surveillance régulière de la santé dentaire. Les chevaux doivent être nourris avec une alimentation équilibrée qui répond à leurs besoins nutritionnels et éviter les aliments qui peuvent causer des dommages dentaires, comme les aliments riches en sucre.
Les propriétaires de chevaux doivent également surveiller régulièrement la santé dentaire de leur cheval en vérifiant les dents pour les signes de problèmes dentaires tels que des dents cassées ou trop usées. Les examens dentaires réguliers par un dentiste équin sont également importants pour détecter et traiter les problèmes dentaires avant qu’ils ne deviennent plus graves.
Le traitement des problèmes dentaires chez les chevaux dépend de la nature et de la gravité du problème. Les problèmes dentaires mineurs peuvent être traités avec un simple polissage ou une correction de la dent cassée ou mal alignée. Les problèmes plus graves peuvent nécessiter une extraction de la dent et/ou une intervention chirurgicale.
La dentition du cheval est cruciale pour sa santé et son bien-être général. Les propriétaires de chevaux doivent être conscients des problèmes dentaires courants chez les chevaux et prendre des mesures préventives pour maintenir une bonne santé dentaire chez leur cheval.
La dermite (DERE = Dermatite Estivale Récidivante des Equidés)
La DERE, ou Dermatite Estivale Récidivante des Equidés, plus connue sous le nom de dermite, est une affection de la peau fréquente chez le cheval. Elle est due à une hypersensibilité de certains équidés aux allergènes présents dans la salive de moucherons du genre Culicoïdes. Ce sont les femelles culicoïdes qui piquent le cheval en se nourrissant de son sang. La prévalence (nombre d’équidés atteints de la maladie par rapport au nombre total d’équidés) est de 1 cheval sur 10 en France. Cette hypersensibilité provoque de très fortes démangeaisons à des endroits bien précis du corps. Le prurit apparaît au printemps et disparaît spontanément à l’automne. Comme son nom l’indique, la DERE est une maladie récidivante, ce qui signifie qu’une fois qu’elle apparaît, elle va réapparaître chaque année et s’aggraver un peu plus à chaque fois. Tous les équidés peuvent développer cette hypersensibilité et ce à n’importe quel âge. Cette pathologie cutanée semble présenter un caractère héréditaire. On retrouve généralement une atteinte par lignées.
2) Symptômes : Lésions liées aux démangeaisons parfois très intenses. Ces lésions se présentent sous forme de plaies, de boutons, d’érythèmes diffus, d’alopécie irrégulière ou encore de squames. Certaines zones sont particulièrement touchées : la crinière et la queue notamment. Les crins, mais aussi les poils, vont être cassés, ou arrachés. Chez les chevaux sujets aux récidives, les lésions sont marquées avec une lichénification et une hyperkératose de la peau, une queue dite en “queue-de-rat”, un amaigrissement et de fréquentes surinfections bactériennes. Cette pathologie n’est cependant ni contagieuse ni infectieuse.
3) Diagnostic et traitement : Essentiellement clinique. Devant un prurit très marqué suivi de l’apparition des telles lésions de grattage on penchera généralement pour la dermite estivale mais il faut néanmoins être vigilant et ne pas confondre avec la gale, les poux, la teigne ou encore de l’urticaire liée à une allergie de cause toute autre… La saison d’apparition ainsi que d’éventuels antécédents familiaux peuvent également orienter le diagnostic vers la DERE.
Les démangeaisons sont à l’origine de lésions franchement inesthétiques et pouvant même provoquer une gêne permanente voire empêcher le cheval d’être monté. De ce fait, il est important de diagnostiquer cette maladie afin de soulager au mieux le cheval même s’il n’existe pas de traitement curatif efficace sur la cause.
Ainsi, le but du traitement contre la dermite estivale est avant tout l’éloignement des insectes de la peau du cheval, le contrôle des infections secondaires, le rétablissement de l’intégrité cutanée et la maîtrise du prurit. De nombreuses mesures peuvent être prises afin d’améliorer le confort du cheval et de réduire voire même d’éviter l’apparition des lésions.
Ce traitement repose d’abord sur l’utilisation d’un shampoing émollient, calmant et aussi antiseptique. Notre shampoing anti-bactérien, enrichi en huile essentielle de cade, contribue à éliminer les parasites de l’épiderme du cheval et à calmer les démangeaisons. Il convient à un usage fréquent et est non irritant.
Dans un second temps, en cas d’affection bactérienne de l’épiderme, vous pouvez appliquer un gel externe ayant des propriétés dermo-caustiques, aux propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques (huile de cade par exemple).
(Si le cheval s’est déjà fortement gratté et que vous voyez apparaître des lésions vous pouvez également utiliser notre crème cicatrisante.)
Pour renforcer l’action de ces produits de soin externes, il est possible de les associer à un complément de phytonutrition enrichi.
D’autre part, la meilleure arme contre la dermite estivale restant la prévention des piqûres, nous vous conseillons l’utilisation de nos produits anti-mouches.
Il existe également des couvertures d’été (à associer à un masque anti-insectes protégeant les yeux et les oreilles) qui permettent de protéger au maximum le cheval lorsqu’il est en extérieur. Pour un effet maximal, la chemise peut être imprégnée de la lotion répulsive.
« Les moucherons d’oreille » ou simulies
Les simulies s’attaquent aux chevaux qu’ils piquent à l’intérieur de l’oreille, provoquant une inflammation très vive.
Aussi appelés « moucherons d’oreilles », ce sont de petits insectes (5 mm de long maximum).
Ils se nourrissent sur la peau fine des oreilles. Des toxines contenues dans leur salive augmentent la perméabilité des capillaires, ce qui facilite le repas de sang. Un suintement et des croûtes sanguinolentes se forment là où les simulies se sont nourries.
La douleur provoquée par une violente réaction inflammatoire faire craindre aux chevaux qu’on leur touche la tête. Ce qui, au début, est une réaction instinctive destinée à éviter une douleur, peut devenir une habitude après la guérison des lésions des oreilles.
👉Réaction allergique
Les piqûres provoquent une réaction allergique grave chez certains chevaux car des plaques d’hyperkératose en chou-fleur se forment à l’intérieur des oreilles, mais elles s’éliminent facilement quand on les gratte avec le bout du doigt ou une compresse de gaze (si le cheval se laisse toucher la tête).
Après élimination des plaques, l’application locale d’une pommade contre les démangeaisons réduit la gravité de la réaction allergique.
On peut faciliter le traitement local quotidien en détournant l’attention du cheval en lui offrant un seau d’aliment, tandis qu’on applique rapidement la pommade.
👉Effets sur les oreilles
L’inflammation durable provoquée entraîne une décoloration de la peau de l’intérieur des oreilles. Les zones blanches en résultant n’ont qu’une importance esthétique et n’empêchent pas la peau de retrouver un fonctionnement normal.
👉Traitement
Une détection rapide du problème aide à le régler avant l’apparition de troubles du comportement ou de plaques blanches.
Pour empêcher que votre cheval se fasse piquer à nouveau, un répulsif insectes doit être appliqué dans ses oreilles 1 à 2 fois par jour. Si vous ne le pouvez pas privilégiez un masque anti-mouches avec protection oreilles.
👉Prévention
Pour prévenir une irritation par les simulies, on applique au cheval un masque protégeant aussi les oreilles.

🔎Pourquoi et quand faire un drainage ? 🐴

Un drainage peut être grossièrement comparé à une « réinitialisation » de l’organe ciblé. Il permet d’évacuer tous les déchets de l’organisme et de repartir sur de bonnes base.
👉 Le foie intervient dans l’élimination digestive via la bile, tandis que les reins sont à l’origine de l’élimination urinaire (toxines, déchets du métabolisme). Ce sont les organes de l’élimination et de la détoxification.
👉Il existe une multitude de raisons de faire un drainage, telles que :
✔Fatigue
✔Alimentation inadaptée
✔Traitement médical
✔Insuffisance rénale et ou hépatique
✔Fourbure ou surpoids
✔Efforts
✔Engorgement
✔Problèmes dermatologiques
👉Un drainage se fait aussi sur un animal en bonne santé et vise à garder cette bonne santé. Il peut se faire à des périodes phares telles que le printemps ou l’automne. Faire un drainage en automne, permettra lui d’aider le cheval à passer un hiver en forme.
👉Equi Détox = formule innovante, composée de 5 plantes aux actions diverses
🌿Artichaut : Vertus diurétiques, il contribue à l’élimination des toxines dans l’organisme. Riche en potassium et en magnésium, l’artichaut est un remarquable drainant et détoxifiant pour l’organisme.
🌿Fenouil : Antispasmodique, le fenouil stimule la digestion et c’est un puissant diurétique. Il calme les douleurs digestives.
🌿Maté Vert : Possède un fort pouvoir antioxydant, il agit comme un anti-douleur.
🌿Mélisse : Vertus facilitant la digestion, la Mélisse apaise et calme les désagréments liés aux troubles digestifs.
🌿Desmodium : Plante remarquable pour protéger le foie et aide à la détoxication de l’organisme.
🇲🇫Fabrication Française 🇲🇫

🔎Bon à savoir : Les muscles du cheval – Savoir comment développer sa masse musculaire

La masse musculaire d’un cheval à l’entraînement représente plus de 50% de son poids ce qui est surdéveloppé en comparaison avec la plupart des autres espèces animales herbivores. Chez l’homme le poids total des muscles représente 35 à 40% du poids total. Cette masse musculaire nécessite une très bonne oxygénation, mais également une alimentation adaptée afin de permettre aux muscles de fonctionner correctement. Sur le plan énergétique, les glucides (apportés majoritairement par les céréales et les fibres) sont donc à privilégier. Surveiller l’apport minéral et vitaminique est également indispensable. En effet, le muscle au travail produit de l’acide lactique qui nécessite un apport en sélénium. De même, de nombreux macro-éléments (calcium, magnesium, sodium…) sont éliminés lors de la sudation, ce qui accentue la fatigue et le temps de récupération. Il conviendra de compenser avec un apport complémentaire adapté (en respectant un rapport calcium sur phosphore proche de 2).